PAESAGGIO, LA CONSTRUCTION D’UN REGARD
14 septembre >> 2 octobre
Ancien Musée de Peinture >> Place de Verdun
L’exposition Paesaggio, la construction d’un regard propose une réflexion autour de la notion de territoire, notamment à travers la construction d’un regard singulier sur le paysage. Parmi ses travaux les plus importants, on peut citer « Milan. Portrait d’usine », mais également ses séries internationalement reconnues sur Moscou, Istanbul ou Beyrouth. L’exposition organisée par La Maison de l’Image présente 44 photographies, entre l’Italie, la France, l’Espagne et le Portugal, prises essentiellement entre les années 80 et 90.
PAYSAGES ET DÉTOURS
Lauréats de l’appel à photo, parmi les 58 candidatures reçues.
Avec sa série Les vues perdues, Olivier Cretin explore ces paysages dont plus personne ne profite ; à travers les fenêtres de bâtiments abandonnés, tantôt isolés, tantôt au cœur de la ville, parfois même en partie encore habités. À l’intérieur, un lieu où rien ne bouge, à l’extérieur, la vie suit son cours…
Ceux qui nous regardent est une série de photographies sur les images sacrées et profanes accrochées dans les intérieurs palermitains : garages, boutiques, ateliers… Ce qui, au premier regard, semblait désordre se révèle alors une cartographie des vécus.
SIMONLa série Nosotros — « nous » en espagnol — a été réalisée lors d’un voyage au Chili et en Argentine. Elle raconte la découverte, via le regard des trois enfants du photographe, d’un pays lointain et fantasmé, d’une culture familière et pourtant tellement étrangère…
XAVIERIl est des lieux ou des situations dans lesquels, malgré l’absence d’entité humaine, une présence existe, au-delà des objets. Avec sa série Présence obscure Xavier Blondeau s’intéresse aux milieux urbains nocturnes, des univers désertés qui ramènent inexorablement à l’Homme.
La série Le camp raconte l’histoire du camp d’internement de Rivesaltes, près de Perpignan. Entre souvenir et oubli, entre effacement et absence, la photographe a scruté le silence de l’histoire dans une nécessité de souvenir.
STEFANOLa photographie de paysage est liberté. Elle n’est pas obligée de « faire », de suggérer, ou de prouver quelque chose. Grâce à sa série Ombre di luce, Stefano Ciol nous rend plus conscients de la nature visuelle, une nature à laquelle nous appartenons tous.
ERMINIO
ANNUNZI
Dans Natura in signum lucis, Erminio Annunzi marche le long de territoires intérieurs et labyrinthiques. Les tons sombres et dramatiques laissent glisser le spectateur dans un territoire inconnu qui semble le théâtre d’histoires suspendues où tout est déjà terminé ou sur le point d’être révélé…
MIX CITY
La recherche menée dans le cadre du projet Mix City prend comme sujet d’étude la configuration spatiale de projets urbains conçus lors des années 1980 et 1990, aujourd’hui en grande partie achevés, ainsi que sur les usages qui y prennent place. Conduit par un groupe d’urbanistes, de sociologues et d’experts en politiques urbaines, le projet a permis de mettre en parallèle des réalisations situées à Milan, Copenhague et Hambourg. L’exposition illustre ces trois terrains de recherche au travers de textes, de cartes et de photographies de Giovanni Hänninen.
DES CIRCONFÉRENCES SENSIBLES
L’exposition Des circonférences sensibles, dans le cadre des Rencontres Franco-Italiennes, explore le territoire. Alexis Bérar, Claudio Argentiero et Davide Niglia posent leur regard sur Milan et Grenoble, en partant de leur centre et en se déplaçant jusqu’à leur périphérie par cercles concentriques arbitraires, dessinés sur une carte…
© Les photos de cette page appartiennent aux artistes cités.